Oji apprend à dessiner en même temps qu’il s’essaye à la bombe, la peinture comme une renaissance à la suite d’une longue convalescence. C’était il y a 7 ans. Il s’exprime alors dans les rues du monde de manière spontanée, puis reçoit des commandes institutionnelles avec le temps. Au service de messages humanistes, le style réaliste de ses débuts évolue vers un univers graphique et fantastique, lui permettant de composer plus spontanément.
Le peintre américain Hopper disait qu’il n’est pas difficile de peindre une scène ou un motif. “Ce qui est difficile, c’est d’exprimer une pensée par la peinture.” En créant, Oji transforme ses émotions négatives en touches d’espoir, autant pour lui qu’à l’attention des passants de la rue.
Animé actuellement par l’harmonie des couleurs et par la morphologie des feuillages qu’il intègre aux personnages de ses débuts, il replace l’Homme au centre de ce qui le fait vivre, la Nature.
Et sûrement qu’à la lecture de ces lignes, il cherche déjà l’inspiration ailleurs, mais soyez sûrs, jamais très loin de vous. Cela en essayant de n’oublier jamais la poésie.