Voilà quelques années déjà que Stew a choisi son pays intérieur : le Japon. Masques de kabuki, dragons, samouraïs et Jizo sont invités sur ses collages, ses fresques, ses tableaux, et mettent en avant cet imaginaire lointain. Autre clin d’œil, il va jusqu’à utiliser des journaux venus de l’archipel comme support de création… Le Japon, il ne l’a pas encore arpenté. Il attend son heure, conscient que les grandes rencontres prennent leur temps. En attendant cet envol, des nuées d’oiseaux aux couleurs de plus en plus vives envahissent ses œuvres. L’un des plus fondateurs dans son parcours ? Un immense héron bleu de 52 mètres de haut, sur un mur du 13e arrondissement de Paris… Issu de la seconde génération du graffiti parisien, Stew en à sans doute gardé le sens d’une création immédiate, la confiance dans le geste qui jaillit. Et qui s’épanouit désormais en vagues de couleurs joyeuses et hypnotiques.